Commission d’enquête sur l’alimentation industrielle : table ronde avec les associations de défense des consommateurs – 11 juillet 2018

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Mercredi 11 juillet, la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle (dont Elisabeth Toutut-Picard est vice-présidente) a organisé une table ronde avec les représentants des consommateurs :

  • Monsieur Olivier Andrault, chargé de mission alimentation et nutrition de l’UFC-Que Choisir,
  • Monsieur Olivier Dailly, directeur général adjoint de l’Institut national de la consommation (INC)
  • Madame Patricia Chairopoulos, journaliste au magazine 60 millions de consommateurs.

L’UFC Que Choisir est la doyenne des associations de défense des consommateurs en Europe, qui dispose d’un réseau de bénévoles implantés dans toute la France et de 130 permanents salariés à son siège de Paris. L’association publie un mensuel.

L’INC est un établissement public industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère de l’économie et des finances, qui remplit des missions de service public, notamment l’information et le soutien technique aux consommateurs. L’INC édite la revue 60 millions de consommateurs et produit l’émission Conso Mag sur France Télévisions.

Elisabeth Toutut-Picard a interrogé les intervenants sur la parole scientifique. Elle leur a demandé comment ils finançaient leurs études et avec quel type de scientifiques ils travaillent. Enfin, elle leur a demandé leur avis sur l’expertise du Conseil supérieur de l’audiovisuel en matière de publicité alimentaire.

Monsieur Andrault a précisé que l’UFC Que Choisir était essentiellement financée grâce aux abonnements de ses membres à la revue (et par la vente en kiosque), ainsi que par des subventions publiques (5 % de son budget environ).

Il a indiqué que l’association publiait des études réalisés par des scientifiques issues d’instances officielles, telles que l’ANSES ou la FAO.

En ce qui concerne le CSA, il a rappelé sa composition limitée aux professionnels des médias et d’experts de la publicité : il n’y a pas un seul scientifique et cette autorité n’a donc aucune compétence en matière de santé nutritionnelle.