Conférence publique « Perturbateurs endocriniens : quels risques pour la santé ?» suivie de la signature de la Charte « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens » par la Ville de Toulouse – vendredi 8 mars 2019.

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Vendredi 8 mars, Elisabeth Toutut-Picard a assisté à la salle Osète de Toulouse à une conférence publique sur le thème « Perturbateurs Endocriniens : quels risques pour la santé ?» présentée par André Cicolella, Chimiste, Toxicologue et Président du Réseau Environnement Santé (RES) et en présence de Camille Dumat, Professeure à Toulouse INP experte en santé environnementale et risques, Chercheuse au laboratoire CERTOP – Axe Transition Écologique.

Monsieur Cicolella a expliqué l’impact sanitaire lié à l’exposition et l’usage de ces produits et à la manière de les éliminer de l’environnement.

La députée est intervenue en tant que présidente du groupe interministériel santé environnement et membre de la mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique.

Cette conférence publique a été suivie de la signature de la charte « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens » par la Ville de Toulouse.

Cette charte a pour objet d’engager les collectivités locales, dont le rôle dans cette lutte est si important. En effet, outre leur capacité à toucher l’ensemble des citoyens, elles disposent du levier économique de la commande publique et peuvent agir sur la formation des professionnels au niveau local (petite enfance, santé, bâtiment, etc..).

C’est ainsi que les signataires de la charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » s’engagent :

1/ Dans un premier temps, à restreindre puis, à terme, à supprimer sur leur territoire l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens ainsi que des substances classifiées cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR). Pour ce faire il leur revient d’accompagner les particuliers et les propriétaires d’établissements privés désireux de mettre en œuvre ces dispositions

2/ À réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation en développant la consommation d’aliments biologiques et en interdisant à terme l’usage de matériels contenant des perturbateurs endocriniens qui sont utilisés pour cuisiner.

3/ À favoriser l’information de la population, des professionnels de santé, des personnels des collectivités territoriales, des professionnels de la petite enfance, des acteurs économiques de l’enjeu des perturbateurs endocriniens

4/ À mettre en place des critères d’éco conditionnalité éliminant progressivement les perturbateurs endocriniens dans les contrats et les achats publics

5/ À informer tous les ans les citoyens sur l’avancement des engagements pris. Plus de 200 communes sont aujourd’hui engagées directement ou via leur communauté d’agglomération dans cette lutte contre les perturbateurs endocriniens.

En Occitanie, outre la Ville de Toulouse, le conseil régional, les villes de Ramonville Saint Agne (31), Saint-Jean (31), Béziers (34), le Conseil Départemental du 81 et du Séquestre (81) ont signé la charte.

Elisabeth Toutut-Picard se dit fière et heureuse de l’engagement officiel de la ville de Toulouse à protéger la population contre les effets extrêmement nocifs des perturbateurs endocriniens sur la santé humaine.

Notre environnement, c’est notre santé !