Mon changement de commission permanente à l’Assemblée nationale.

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Au lendemain de l’élection législative en juin 2017, il nous a été demandé de préciser les thématiques sur lesquelles, les uns et les autres nouveaux députés, nous souhaitions travailler pendant notre mandat.

Le travail mené en commission, est assez méconnu du public qui croit souvent, à tort, que tout se joue dans l’hémicycle.

Il est pourtant essentiel au fonctionnement de notre démocratie : c’est en effet le lieu où s’effectue la majeure partie du travail parlementaire.

Deux Commissions parlementaires s’accordaient toutes deux à mes centres d’intérêt personnels et à mon expertise professionnelle.

Il y avait la Commission des Affaires Sociales et de la solidarité (CAS) où sont notamment débattus les sujets de société et de santé publique, sujets sur lesquels je pensais pouvoir apporter mon expérience et mon témoignage de directrice d’hôpital, notamment d’établissements de santé pour enfants et pour femmes et couples.

Mais il y avait aussi la Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire (DDAT) qui traitait d’autres sujets tout aussi chers à mon cœur et pour lesquels j’avais donné une nouvelle orientation à ma carrière professionnelle en reprenant des études diplômantes en Développement Durable afin d’introduire dans mon CHU, une des premières démarches hospitalières de RSE, Responsabilité Sociale et Environnementale.

Dans un premier temps de mandat, j’ai choisi de siéger à la Commission des Affaires Sociales et de la solidarité. Élue secrétaire de la commission, j’ai participé activement à ses délibérations et j’ai la fierté de penser que mon parcours professionnel a contribué à apporter une plus-value à la réflexion des membres de cette Commission, notamment dans le cadre des travaux du PLFSS.

Je souhaitais également sensibiliser les membres de cette Commission aux problématiques transversales de Santé Environnement.

A la même époque en effet, dans le cadre de ma présidence de la MIC (Mission parlementaire Inter Commissions) relative aux alternatives aux produits phytopharmaceutiques, j’ai découvert les connexions pathogènes entre les écosystèmes malsains et la santé de la population.

Cette problématique est devenue définitivement prioritaire dans mes centres d’intérêt lorsque les deux Ministres, de la santé et de l’écologie, m’ont conjointement proposé de prendre la présidence du GSE, Groupe interministériel Santé Environnement chargé par les ministres de réfléchir au contenu des Plans Nationaux Santé Environnement et de la Stratégie Nationale de lutte contre les Perturbateurs Endocriniens.

Cela fait maintenant plus d’un an que j’assure avec une attention soutenue et un intérêt sans cesse renouvelé, la coordination de la réflexion des groupes de travail de cette instance Groupe Santé Environnement.

Arrivée aujourd’hui à la moitié de mon mandat, j’ai ressenti l’envie de changer de Commission et de compléter mon expérience d’élue nationale.

Après ce premier temps passé à la Commission des Affaires Sociales et sanitaires, j’ai donc souhaité poursuivre mon travail de parlementaire au sein de la Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire.

J’aurai ainsi une large vue d’ensemble des problématiques santé environnement qui se situent à la croisée des approches sanitaires et écologiques.

Je demeure toutefois intéressée par les questions de société et de justice sociale qui impactent à leur manière la qualité de vie et la santé des français. Je resterai également mobilisée pour défendre les publics les plus fragiles de notre société, les premiers à subir les effets sur leur santé de la dégradation de l’environnement et du climat.

A bientôt donc pour parler environnement et santé …