Atelier-débat sur les Programmes Alimentaires Territoriaux (PAT). 

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Très consciente et soucieuse des enjeux agricoles des bassins de vie ruraux de sa circonscription qu’elle a défendus tout au long de son mandat, Élisabeth Toutut-Picard, candidate à sa réélection aux législatives sur la 7ème circonscription de Haute-Garonne, a tenu à organiser et animer un atelier débat sur les Programmes Alimentaires Territoriaux (PAT) de sa circonscription.

Pour mémoire, les PAT ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation au sein même des territoires, en soutenant l’installation d’agriculteurs et en favorisant les circuits courts et les produits locaux dans les cantines.

Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture, ces PAT sont élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc…).

Leur intérêt est de permettre de rapprocher tous les acteurs territoriaux de l’alimentation collective (agriculteurs, élus locaux, institutions, entrepreneurs) et de mettre en cohérence les démarches locales pour offrir, aux uns des débouchés sécurisés, aux autres une nourriture de qualité.

Dans le but de développer ce type de démarche dans sa circonscription, la députée a souhaité échanger avec les acteurs locaux sur la faisabilité de l’implantation d’un nouveau PAT dans le bassin muretain, en complémentarité des PAT déjà existants dans le Volvestre et à Toulouse Métropole.

C’est en effet un enjeu crucial d’ancrage territorial pour les agriculteurs de la circonscription qui peuvent être financièrement accompagnés dans le cadre du plan de relance d’un budget de 80 M€ .

Avec l’aimable soutien et en présence de son maire Étienne Gasquet, la commune de Saint-Clar-de Rivière a ainsi accueilli mardi soir 24 mai, plus d’une vingtaine d’agriculteurs, producteurs aux activités très représentatives du territoire et un aréopage plus élargi d’habitants et d’élus intéressés par la question de la qualité alimentaire.

Frédéric Morizot, ingénieur agronome, Président de l’Association Milpat et animateur de la rencontre, a tout d’abord établi un état des lieux et des spécificités du territoire qui comptait en 2020 pas moins de 550 exploitations pour 69 hectares de surface agricole utile, consacrés majoritairement aux céréales et oléagineux.

Frédéric Morizot, Président de l’Association Milpat et animateur de la rencontre.

Bon nombre d’interrogations, mais aussi de propositions, ont été ensuite formulées par les participants au cours d’un échange animé et très convivial :

👉 demande insistante des agriculteurs à être représentés dans les instances de gouvernance territoriale ;

👉 besoin d’assurer une meilleure valeur ajoutée aux productions agricoles locales à travers une politique de prix contractualisée avec les clients du territoire ;

👉 nécessité d’anticiper les conséquences du réchauffement climatique sur les types de productions agricoles locales et par conséquence, sur la demande des clients consommateurs ;

👉 nécessité d’assurer une collaboration pérenne entre secteurs urbanisés et zones d’agriculture ;

👉 impérieuse nécessité de maîtriser la ressource en eau ;

👉 besoin de promouvoir la transformation locale des productions ;

👉 nécessité d’assurer un solide cadre contractuel pour fiabiliser et protéger les filières producteurs/ consommateurs, notamment avec les collectivités publiques en charge de la restauration scolaire qui sont tenues de respecter les exigences de la loi Egalim en matière de circuits courts et de menus bio;

👉 promotion de l’emploi dans cette filière agricole qui manque cruellement de main d’œuvre….

Si les électeurs de la 7ème circonscription lui font de nouveau confiance, Élisabeth Toutut-Picard s’engage à défendre ce projet de collaboration privilégiée entre agriculteurs producteurs et consommateurs locaux, institutionnels et privés.

La restauration des écoliers et élèves, mais aussi celle des patients des établissements de santé et de soins, et des salariés des entreprises de la circonscription, pourrait y gagner en traçabilité et en qualité, tout en assurant aux producteurs locaux des débouchés de proximité.

Le principe d’une nouvelle rencontre sur ce projet de PAT a d’ores et déjà été acté avec tous les participants pour donner suite à des premiers échanges très constructifs.